34ème Festival du Cinéma Méditerranéen

Le Festival International du Cinéma Méditéranéen (ou Cinémed pour les intimes) existe depuis 1979 et cette année il se déroulera du Vendredi 26 Octobre au Samedi 3 Novembre.

Cette année encore, la programmation du Cinémed est très alléchante et à l’avantage de proposer de nombreux films de tout pays, de tout type et aussi pour tout public. Cet article a pour but de tenter de proposer un programme synthétique et donc, forcément arbitraire  La programmation étant assez épaisse et diverse vous pourrez tout à fait remplacer un des films que je propose par un autre de votre choix. Pour ceux qui souhaite la programmation complète et jour par jour c’est sur le site du festival.

Je vais d’abord commencer par dire un petit mot sur les diffusions de courts métrages (Compétitions/Panorama) et de films expérimentaux (Panorama).
Il y a cette année, 4 séances de courts métrages en compétitions réunissant entre 5 et 6 courts métrages par séances. Je n’en parlerais pas en détails dans mon article car il serait bien trop long de parler de tous les courts métrages qu’il serait intéressant de voir puisqu’en plus de la Compétition il y a aussi 2 séances Panorama réunissant jusqu’à 8 films. Il y a donc au total une quarantaine de courts métrages présents cette année au Cinémed et je vous encourage vivement à allez voir 1 ou 2 séances (Panorama ou Compétition, comme vous voulez, regardez les résumés des courts métrages qui vous intéresse) puisque les réalisateurs de courts métrages d’aujourd’hui sont souvent les réalisateurs de longs métrages de demain.
Pour ce qui est de l’expérimental, je sais que beaucoup de gens ont une vision assez négative mais il y a parfois (souvent !) dans les séances de Panoramas de films expérimentaux de vrais pépites de cinéma ou d’art en général, parmi certains films parfois un peu brouillon et incompréhensible. Encore une fois, n’hésitez pas à vous glisser dans une séance pour vous faire votre propre idée.
Je terminerais mon paragraphe pro-court métrage, en vous disant que ce sont souvent des films que vous ne verrez jamais ailleurs (contrairement aux oeuvres de Rossellini ou de Costa-Gavras que l’on trouve assez facilement en DVD) puisqu’ils sont dépendants d’une économie du cinéma qui ne peut souvent que les placer dans des festivals. Soutenez ces artistes en tout genre en allant à ces séances surtout qu’il y aura souvent les réalisateurs des films expérimentaux présents aux séances pour présenter et ainsi expliciter leur film.

Après ce petit détour, continuons par les documentaires en compétitions qui sont au nombre de 9 cette année. Si vous êtes fan de documentaires, je vous conseille bien évidemment de tout voir mais si vous voulez jetez un oeil à la compétition sans pour autant ne voir que ça voici les quelques films à ne pas ratez (tout les résumer sont ceux founis par le programma officiel du Cinémed) :

« Le Thé ou l’électricité » (1h33) de Jérôme Le Maire

  • Résumé

« Le Thé ou l’électricité est l’histoire épique de l’arrivée de l’électricité dans un village isolé et enclavé au cœur du Haut Atlas marocain. Durant plus de trois années, saison après saison, le réalisateur dévoile patiemment les contours de la toile qui se refermera inexorablement sur les habitants d’Ifri. Sous nos yeux se dessine l’image d’une modernité impitoyable à laquelle le petit village va être relié. »

  • Diffusion

Corum – Salle Einstein Samedi 27 octobre 2012, 12 h 00
Corum – Salle Einstein Mardi 30 octobre 2012, 20 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Tout d’abord parce que le réalisateur Jérôme Le Maire a fait des études de journalisme et de réalisation, choses qui sont sinon primordial au moins très utiles pour tout documentariste. De plus, le sujet si il est traité brillamment et n’est pas moralisateur (« on peut très bien vivre sans électricité ») promet de très belle séquences.

« Au delà des montagnes » (1h00) de Aya Koretzky 

  • Résumé

« Je me plonge dans les paysages de la région du Mondego, au Coimbra où je suis venue habiter, enfant, avec mes parents, laissant derrière moi Tokyo, ma ville natale. La correspondance que j’entretiens avec ma famille et mes amis au Japon me rappelle mon passé et je me souviens de notre arrivée au Portugal. Ce film est un voyage à travers mes images et souvenirs d’enfance, un essai pour conserver la mémoire éphémère. »

  • Diffusion

Corum – Salle Einstein Dimanche 28 octobre 2012, 18 h 00
Corum – Salle Einstein Jeudi 1 novembre 2012, 12 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Tout simplement pour voir le mélange de culture que peut donner une japonaise au Portugal et surtout pour voir un film qui semble remplis de poésie et qui n’hésite pas à mélanger les sources (photos, caméra numérique, images d’archives, reconstitution…). Sa courte durée, nous promet aussi un travail de montage assez incisif que l’on pourra peut être rapprocher du Tarnation de Johnatan Caouette.

« Un homme médiocre en cette époque de prétendus surhommes » (1h18) de Angelo Caperna 

  • Résumé

« Bandinelli, jeune intellectuel et aristocrate italien, assiste en spectateur au triomphe du fascisme. Rien, dans son attitude de refus du gouvernement et de retrait de la société, ne semble le destiner à jouer un rôle dans le régime fasciste. Pourtant on fait appel à lui pour être le guide culturel de Hitler et Mussolini lors du voyage du Führer en Italie. Son journal garde la trace de son évolution personnelle ainsi que de la transformation de la société italienne, pendant la guerre puis les quinze années qui suivent. »

  • Diffusion

Corum – Salle Einstein Samedi 27 octobre 2012, 18 h 00
Corum – Salle Einstein Mercredi 31 octobre 2012, 12 h 00

  • Pourquoi le voir ?


Le film est basé sur le propre journal tenu par Bandinelli ce qui nous fait espérer un point de vue fort, de l’intérieur même du voyage d’Aldolf Hitler. Le film est remplis d’image d’archives ce qui nous promet une belle leçon d’histoire sur un personnage méconnu. Et en bonus, le travail sonore effectué par François Waledisch semble être de très haute tenue.

« Même pas mal » (1h06) de Nadia El Fani et Alina Isabel Pérez 

  • Résumé

Mon esprit de rébellion s’est développé certes par mon histoire familiale (il n’est pas anodin d’être fille de communistes) mais aussi par mon profond besoin de liberté. J’ai toujours considéré que mes films ne parlaient que de ça : la liberté. Durant le tournage de Laïcité Inch’Allah, je n’ai d’autre choix que d’affronter les islamistes : c’est la guerre ! En parallèle, je découvre les couloirs de l’hôpital Tenon, à Paris : je dois faire face à un second ennemi, le cancer. Pourquoi faire un film pour raconter les « conséquences d’un film » ? Cela me permet de continuer la lutte et de dire une fois de plus que « ceux qui vivent sont ceux qui luttent » (Victor Hugo). »

  • Diffusion


Corum – Salle Einstein Dimanche 28 octobre 2012, 12 h 00
Corum – Salle Einstein Mercredi 31 octobre 2012, 18 h 00

  •  Pourquoi le voir ?


Un documentaire qui met en parallèle les révolutions en Tunusie, la découverte d’un cancer et la lutte pour le tournage d’un film, donne envie de voir, particulièrement quand la principale concerné, Nadia El Fani, n’hésite pas à se donner corps et âme dans ces combats.

Après ces 4 documentaires que je vous ai choisi, passons maintenant au longs métrages et tout d’abord par le panorama long métrages qui comprends 11 long métrages, voici ma sélection :

« Dictado » (1h35) de Antonio Chavarrías Ocaña

  • Résumé :

« Daniel accepte d’héberger Julia, la fille d’un ami d’enfance qui vient de se suicider. Pendant que sa femme, Laura, réussit petit à petit à redonner le goût de vivre à la jeune fille, Daniel commence à se sentir menacé par certains de ses actes, qui réveillent en lui d’anciennes peurs et des souvenirs qu’il avait décidé d’enterrer. »

  • Diffusion
Corum – Salle Pasteur Lundi 29 octobre 2012, 22 h 00
Corum – Salle Pasteur Mercredi 31 octobre 2012, 10 h 00
  • Pourquoi le voir ?

Tout simplement parce que les meilleurs films fantastiques du moment viennent d’Espagne et que à la vue de la bande annonce, on nous promet de grand moment de tension.

« Je vous ai compris » (1h24) de Frank Chiche

  • Résumé

« Tandis que dans la nuit du 21 avril 1961, dans l’espoir de mettre un terme à la politique menée par le général de Gaulle et conduisant à l’indépendance du peuple Algérien, le 1er Régiment étranger de parachutistes s’empare du pouvoir à Alger, Malika, Jacquot et Thomas s’apprêtent à affronter leur destin. Tous les trois ont entre vingt et trente ans. Tous les trois aiment l’Algérie. Mais chacun à sa manière et surtout chacun la leur, qui évidemment n’est pas celle des deux autres. »

  • Diffusion

Corum – Salle Einstein Samedi 27 octobre 2012, 14 h 00
Corum – Salle Einstein Lundi 29 octobre 2012, 22 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Ici ce n’est pas tant l’histoire (du moins pour moi) qui donne au film l’envie d’être vue. Non, c’est le procédé appliqué à l’image, entre le film d’animation et le film live qui donne au film un élément singulier dans cette programmation. A voir que le réalisateur ne mise pas tout sur la forme et rien sur le fond.

« Padroni di casa » (1h30) de Edoardo Gabbriellini

  • Résumé

« De nos jours, en Italie. Les frères Cosimo et Elia, deux jeunes entrepreneurs en bâtiment velléitaires, arrivent de Rome dans un petit village reculé de l’Apennin toscano-émilien pour effectuer de gros travaux dans la villa du seul propriétaire local, le chanteur à succès Fausto Mieli. Mieli a quitté la scène et s’est retiré au village depuis plus de dix ans avec sa femme Moira, clouée sur un fauteuil roulant à la suite d’une maladie. Le chanteur suscite des sentiments contradictoires chez les habitants, certains l’appréciant, d’autres le détestant. Dans quelques jours, il doit faire son grand retour, lors d’un concert au village. »

  • Diffusion

Corum – Opéra Berlioz Dimanche 28 octobre 2012, 19 h 00
Corum – Opéra Berlioz Mercredi 31 octobre 2012, 11 h 00

  • Pourquoi le voir ?

L’histoire bien qu’on pourrais le croire, n’a rien d’une comédie à l’italienne puisqu’ici on es en plein drame. Peut être le grand film de ce panorama de long métrages et si ils passent les 2 fois à l’Opéra Berlioz, c’est qu’il doit bien y avoir une raison.

« Voyage au Portugal » (1h15) de Sérgio Tréfaut 

  • Résumé

« Un film engagé politiquement sur les procédures européennes aux frontières dans les aéroports et le traitement inhumain qui est pleinement accepté aujourd’hui. De tous les passagers de son avion, Maria est la seule à être arrêtée et interrogée par la police portugaise de l’immigration. La situation devient cauchemardesque quand les officiers de police se rendent compte que l’homme qui attend Maria à l’aéroport est sénégalais. Immigration illégale ? Trafic de personnes ? Tout est possible. Ce film est basé sur une histoire vraie. »

  • Diffusion

Corum – Opéra Berlioz Mardi 30 octobre 2012, 14 h 00
Corum – Opéra Berlioz Vendredi 2 novembre 2012, 14 h 00

  • Pourquoi le voir ?

L’esthétique particulière du film et la façon dont le sujet est traité est intriguant. De plus les films Portugais se font rares, raisons de plus de soutenir un film qui prends des risque en tournant en Noir et Blanc.

« Tractor, Love and Rock’n Roll » (1h40) de Branko Djuric

  • Résumé

« Années soixante. La musique gitane est la plus répandue dans la communauté agricole où habite Breza avec sa mère, diseuse de bonne aventure. Guitariste enthousiaste, il veut introduire le rock’n roll, malgré la désapprobation de ses voisins. Seule Silvija, la serveuse, est impressionnée, mais elle a passé des années en Suisse et a des goûts musicaux plus éclectiques. Breza tombe amoureux, Silvija aussi, et son père leur achète le premier tracteur du village… »

  • Diffusion

Corum – Salle Einstein Dimanche 28 octobre 2012, 22 h 00
Corum – Salle Einstein Mercredi 31 octobre 2012, 14 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Pas de comédies italienne, pas de comédie espagnol, on misera donc sur une comédie en provenance de Slovénie/Bosnie/Croatie pour nous éviter la déprime de tout les drames présents au cinémed. On est encore plus impatient quand la comédie parle de rock’n’roll dans les années 60 dans un pays de l’est. A ne surtout pas rater !

Et voilà pour le Panorama Longs Métrages, passons à ma sélection pour la Compétition Longs Métrages, bien qu’il faudrait voir tous les films afin de les noter et participer ainsi au Prix du Public (qui comprends la sélection Officiel mais aussi le Panorama !) mais encore une fois impossible de tout voir !

« Blancanieves » (1h40) de Pablo Berger 

  • Résumé

« 1915: Arène de La Maestranza, cathédrale des toréadors, Séville. Antonio Villalta lève son épée vers le taureau sous le regard angoissé de Carmen de Triana, son épouse enceinte. Les cornes aiguisées du taureau chargent vers lui sans merci. Antonio et Carmen sont conduits tous les deux à l’hôpital. Alors que Carmen meurt en couches, Antonio est condamné à demeurer sur une chaise roulante. Désespéré, il considère sa petite fille, Carmencita, comme responsable de la mort de sa bien-aimée. Ainsi et jusqu’à l’âge de sept ans, Carmencita grandit entre l’amour de sa grand mère et l’attachement indéfectible à son coq domestique, Pépé. Son père se remarie avec son infirmière personnelle, rencontrée lors de son hospitalisation : Encarna. »

  • Diffusion

Corum – Salle Pasteur Samedi 27 octobre 2012, 19 h 00
Corum – Salle Pasteur Mercredi 31 octobre 2012, 12 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Comme le résumé ne le dis pas explicitement, il s’agit de la transposition dans les années 20 et en Espagne du compte Blanche Neige des frères Grimm dans un Noir et Blanc absolument formidable. Par ailleurs, Biancanieves représentera l’Espagne aux présélections de l’Oscar du meilleur film étranger.

« Keep Smiling » (1h31) de Rusudan Chkonia 

  • Résumé

« Un concours de beauté auquel participent dix mères de famille, dont cinq appartiennent aux couches les plus pauvres de la société, et leur ribambelle d’enfants. Les mères espèrent gagner ce concours dont le prix est un appartement et 25000 dollars. Le rêve disparaît rapidement quand elles se rendent compte que le concours n’est qu’une farce. Les médias et les organisateurs de l’événement exploitent les malheurs des participantes. Les femmes géorgiennes, la guerre d’Abkhazian et le patriotisme, autant de thèmes sensibles et dramatisés pour divertir les téléspectateurs et qui finalement provoquent une énorme bagarre entre les participantes. »

  • Diffusion

Corum – Salle Pasteur Dimanche 28 octobre 2012, 16 h 00
Corum – Salle Pasteur Vendredi 2 novembre 2012, 16 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Une compétition de mères de famille dans un concours de beauté m’intrigue car si le sujet pourrait très bien être celui d’une comédie Italienne, ici pas question de rire, après avoir vu la bande annonce, on se croirait presque dans un thriller. Très intriguant.

Chroniques d’une cour de récré (1h25) de Brahim Fritah   

  • Résumé

« Le film s’inspire des souvenirs d’enfance de son auteur. Brahim a 10 ans en 1980 à Pierrefitte-sur-Seine en banlieue parisienne. Il nous plonge avec tendresse dans son quotidien, entre l’école, les copains, la TV et l’usine, où son père d’origine marocaine, est gardien. Ancrée dans un contexte économique et social en mutation, cette période est également synonyme de transformations pour le jeune Brahim. »

  • Diffusion

Corum – Salle Pasteur Lundi 29 octobre 2012, 20 h 00
Corum – Salle Pasteur Vendredi 2 novembre 2012, 12 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Un film sur la nostalgie, les premiers amours, les premières bagarres, les premiers films. Le film a reçu une bourse d’aide au développement au Cinémed l’année dernière à voir donc si le jury à eu raison ou pas.

« Feed Me With Your Words » (1h28) de Martin Turk 

  • Résumé

« Pour perfectionner ses recherches, Robert part en Italie où il rencontre un SDF hors du commun. Bouleversé et désorienté par cette rencontre imprévue, il commence à le suivre et disparaît sans laisser de trace. La disparition de Robert oblige son père Janez à appeler son fils aîné Matej alors qu’il ne se parle plus. Malgré leurs anciens conflits non résolus, Matej décide d’aider son père et ils partent ensemble pour l’Italie. Mais Janez ne peut laisser seule sa femme Irina qui souffre de démence. Ana et Véronica, la femme et la fille de Matej, emménagent alors provisoirement chez Irina. »

  • Diffusion

Corum – Salle Pasteur Lundi 29 octobre 2012, 18 h 00
Corum – Salle Pasteur Jeudi 1 novembre 2012, 12 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Les films des pays de l’Est ont toujours été au Cinémed de très bonne qualité et je crois bien que celui ci n’y échappera pas. Probablement un film très Scandinave dans l’âme où les non-dits familiaux risque de faire éclater le film dans un drama superbe.

« Parada » (1h55) de Srdjan Dragojevic

  • Résumé

« En voulant sauver son pitbull chéri et contenter sa fiancée capricieuse, Lemon, parrain des gangsters de Belgrade, se voit obliger d’assurer la sécurité de la première Gay Pride de Serbie. Pour l’aider dans cette mission impossible, il part à la recherche d’anciens mercenaires. Serbes, musulmans, bosniaques, albanais du Kosovo et combattants croates se retrouvent aux côtés des militants homosexuels. Comment cet équipage hétéroclite qui n’aurait jamais dû se rencontrer va-t-il arriver à transcender les frontières et leurs différences ? »

  • Diffusion

Corum – Salle Pasteur Dimanche 28 octobre 2012, 20 h 00
Corum – Salle Pasteur Mercredi 31 octobre 2012, 14 h 00

  • Pourquoi le voir ?

Les comédies sont minoritaire au Cinémed, il est donc intéressant d’allez voir pourquoi celle ci fut sélectionné surtout que le résumé du film donne envie et promet des situations bien cocasse.

Et voilà la fin de la séléction Longs Métrages. Je n’ai séléctionné que 5 film sur 11, non pas parce que les 6 autres sont mauvais mais parce qu’avec les 5 films de la Compétition plus les 5 films du Panorama cela vous fait déjà 10 films sur la semaine sans y rajouter les diverses séances spéciales que je vais évoquer maintenant.

Outre la traditionnelle séance d’ouverture qui sera cette année Le Capital de Costa-Gavras avec entre autres Gad Elmaleh et la séance de cloture le samedi soir qui sera Tutti i santi giorni de l’italien Paolo Virzi, le Cinémed nous a réservé de belles séances telle que les hommages et rétrospectives à Roberto Rossellini, Costa-Gavras et Jalil Lespert, ce qui signifie que l’on aura la chance de voir les films de ses 3 générations de réalisateurs (et d’acteur pour Jalil Lespert) sur grand écran, parfois pour la première fois pour les plus jeunes cinéphiles du festival.

Le deuxième point fort de cette année c’est La nuit en enfer, avec un hommage au grand Christopher Lee où durant toute la nuit du Vendredi 3 Novembre (un vrai marathon de cinéphile) le Centre Rabelais diffusera beaucoup de film des studios mythiques de la Hammer mais pas que !

Un autre point fort de ses séances spéciales du Festival sera les 60 ans de Positif avec une programmation de 4 films propre à la Méditérannée : Tout sur ma mère de Pedro Almodovar (Oscar du Meilleur Film Étranger en 1999), La Graine et le Mulet de Abdellatif Kechiche (Meilleur film au César 2008), 4 Mois, 3 Semaines et 2 jours de Cristian Mungiu (Palme d’Or à Cannes en 2007) et enfin Les Climats de Nuri Bilge Ceylan (Prix de la Critique à Cannes en 2006). Les 60 ans de Positif sont aussi l’occasion pour le Festival de rendre hommage à Théo Angelopoulos que le festival aime bien à travers 2 films du réalisateur grecque disparu en début d’année : L’Éternité et Un Jour sorti en 1998 qui a obtenu la Palme d’Or à Cannes en 1998 et Eléni sorti en 2004 et avant dernier film du réalisateur.

Le problème pour établir ici une séléction, c’est qu’il y aurais tout à voir !  Les grands réalisateurs que sont Roberto Rossellini et Costa-Gavras mériterez donc de voir entièrement leur rétrospective. Le Festival est aussi là pour découvrir et se découvrir. Découvrir nos gouts en matière de cinéma et d’explorer, d’expérimentez des types de films, des cinémas vers lesquels on ne serais pas allez instinctivement. N’hésitez donc pas à remplir vos journées au maximum de curiosités plus ou moins anciennes.

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